Coucou, un bref message pour vous raconter ma mésaventure de lundi soir. Après ma journée de travail je décide de m’arrêter au ciné à vélizy 2 pour voir entre les murs. Sortie vers 22 heures j’enfourche ma moto, avec ses nouveaux pneus Michelin pilot road 2 qui ont un grip extra et mes nouveaux phares aux xénon pour bien voir de nuit.
J’attaque un peu mais sans plus il est tard et il fait froid. Arrivé sur la ligne droite du plateau de moulon sur la N118 je ralentis, il y a souvent des bourrasques de vents latérales à cet endroit. Je dépasse la station total. Et là au bout de mes phares une grosse masse marron, à droite pareil. Un rempart de sangliers se dresse devant moi. Je tente d’éviter par la gauche mais une seconde plus tard… Trou noir … Je reprends connaissance … Je vois une voiture me foncer dessus, je lève le bras gauche pour me signaler en poussant un vieux “bouahhhhh” douloureux … Trou noir … Je reprends connaissance en position latérale de sécurité un homme me parle, des gens se précipitent autour de moi.
J’entends un homme me dire qu’il est pompier à Paris qu’il va s’occuper de moi, je me sens soulager. Je discute … enfin il me parle pour me garder éveiller, et faire un premier bilan. Tout semble aller mais je ne sens plus mon index droit je panique un peu mais je le vois entier. Je commence à trembler de tout mon corps, j’ai froid très froid, l’homme me couvre alors de son manteau, et j’entends la sirène des pompiers.
Quelques secondes plus tard ils sont là, me demande si je me souviens de ce qui vient de m’arriver, où j’ai mal, etc … Je suis transporté dans l’ambulance, j’ai juste mal à la cheville droite, au genou droit et au poignet droit. J’aperçois mon genou dans l’ambulance, plus de peau. Bon c’est pas grave, la cheville surement une entorse.
C’est au tour des flics de débarquer, je les sens pas, je souffle dans l’alcootest. Comme si j’avais bu bande de niais. Ils sont froid, totalement détaché contrairement aux pompiers qui discutent et qui sont motards en plus. Bref quelques formalités, direction l’hôpital d’orsay. Il va enfin me servir pour de vrai.
Arrivé aux urgences, les infirmières et le (la) médecin me prennent en charge, ils sont tous super gentils, et agréable. Je raconte la collision avec les sangliers, et elles me montrent mon casque qui ne ressemble plus à rien, le blouson déchirés de ci de là, mon pantalon arraché au niveau du genou. Elles hallucinent que je sois encore en vie, et en si bon état.
Faut dire que la collision entre une voiture et un sanglier ne pardonne pas, alors avec une moto je vous laisse imaginer. Durant de brefs instants je suis seul, et je revois l’image du sanglier, puis de la voiture m’arrivant dessus. Je me dis que j’ai de la chance.
Je passe la nuit aux urgences dopé par les anti douleurs mais ma cheville me fait mal. Le lendemain matin le diagnostique tombe fracture du tibia. Direction le plâtre et interdiction de s’appuyer dessus durant 40 à 60 jours.
J’appelle ma mère, mon père, le boulot, puis Mathieu qui va venir me récupérer aux urgences. Merci infiniment à lui. Vautré au fond de mon canapé je pare au plus urgent, trouver une infirmière pour me faire les piqures d’anticoagulant. L’assurance, le remorquage, la concession, la sécu …
Voilà 72 heures plus tard, je suis en vie en fin de compte, en pas trop mauvais état. Merci à tous ceux qui ont pris de mes nouvelles. Je vous laisse une photo de la moto prise par ma maman. Pour ceux qui se diraient à bah ca va, faut voir que la roue avant touche presque le moteur elle devrait être à plus de 20 centimètres de là.
Une réponse à “Un bisou à la famille sanglier”
Eh bas dis donc, c’est une sacrée histoire ! Tu va pouvoir ouvrir une catégorie “accident” comme je l’avais fait sur mon blog y’a un an et demi. Repose toi bien et ne fais pas le fou avant d’être complètement réparé, faut pas jouer avec ces choses la !